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Rencontre entre les ministres Bernini et Baptiste (Rome, 16 juillet)

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La ministre des Universités et de la Recherche, Anna Maria Bernini, a tenu une réunion bilatérale avec le ministre français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste. Cette rencontre a représenté un moment important pour la consolidation de la coopération bilatérale entre l’Italie et la France dans les domaines de la recherche et de l’enseignement supérieur, avec la signature d’accords importants qui renforcent encore le partenariat stratégique entre les deux pays. En application du Traité du Quirinal, un Mémorandum de coopération bilatérale entre l’Italie et la France dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche a été signé. Le document définit la collaboration dans des secteurs stratégiques de pointe qui revêtent une importance particulière pour le développement technologique et scientifique européen : le calcul à haute performance, les technologies quantiques et l’intelligence artificielle ; la recherche polaire et la gestion de la station Concordia en Antarctique ; les mers et les océans et une économie bleue durable ; l’hydrogène vert comme source d’énergie du futur ; la recherche de pointe, y compris les ondes gravitationnelles ; et la mise en valeur du patrimoine culturel grâce à des technologies novatrices.

Au cours de la réunion, une déclaration commune a également été signée sur l’avenir de l’Université franco-italienne, créée en 1998 pour coordonner les actions de coopération des universités italiennes et françaises. La déclaration envisage une série d’actions de relance visant à rendre plus opérationnelle cette prestigieuse institution de coopération universitaire, en introduisant des changements dans les statuts et la nature juridique de la CRF, en élargissant considérablement ses objectifs et en élargissant sa participation à d’autres universités des deux pays, sur le modèle de l’Université franco-allemande, qui a fait ses preuves. Une attention particulière a été accordée à la collaboration dans le domaine de l’UE, avec un accent sur les alliances universitaires européennes et l’avenir du programme Horizon Europe, ainsi qu’à la coopération dans les grandes infrastructures scientifiques, avec un accent particulier sur le projet de télescope Einstein pour la recherche sur les ondes gravitationnelles, un secteur dans lequel l’Italie et la France peuvent se prévaloir d’une collaboration historique et consolidée grâce à l’Observatoire européen gravitationnel EGO-Virgo en Toscane, cofondé et financé à 50 % par les deux pays. Ils ont également discuté de la gestion conjointe de la station Concordia en Antarctique, un exemple remarquable de coopération logistique et scientifique italo-française dans le domaine de la recherche polaire.